Patrice Mangin
Patrice Mangin
Mise en place de la première bioraffinerie canadienne à produire des carburants 100% renouvelables de type drop-in à partir de résidus de coupe forestière. La bioraffinerie sera installée à La Tuque et produira environ 210 millions de litres de carburants. C’est un projet de dont BioÉnergie La Tuque (BELT : directeur général, Patrice Mangin) et de la pétrolière Neste qui est l’investisseur principal et le futur opérateur d’environ 1,2 milliards de $CDN. Neste est le leader mondial en production de carburants renouvelables et la troisième entreprise, toutes industries confondues, considéré comme la plus durable au monde. Le projet créera près de 500 emplois permanents, hors construction prévue en 2023. Dans le cadre du réseau, nous travaillons à optimiser la production de carburants par l’ajout d’hydrogène verte obtenue par hydrolyse de l’eau (alkaline ou autre technologies) voire par l’ajout d’un mélange d’hydrogène vert et d’hydrogène obtenu par craquage du pétrole tant que la réduction carbone des carburants soit a minima de 60%.
Production d’hydrogène à 99,9 % pur à partir de biomasse. Il s’agit là d’utilisation intelligente de l’hydroélectricité du Québec en ce sens que la demande énergétique pour produire l’hydrogène est bien moindre que pour l’hydrolyse de l’eau. L’énergie est apportée par la biomasse. Nous visons à l’optimisation de la production d’hydrogène en analysant les meilleures technologies d’hydrolyse. L’hydrogène sera utilisé dans les transports, essentiellement lourds, incluant maritimes et ferroviaires, ou communs (bus à hydrogène). Nous regardons aussi les technologies des piles à hydrogène (SOFC) et l’injection directe de l’hydrogène dans les moteurs thermiques. Là aussi nous travaillons avec une entreprise (H2 V) dont l’objectif est de construire à Bécancour dès l’automne 2020 une usine de production de 50,000 tonnes annuelles de biohydrogène.
Mise au point d’un système de tri-génération efficace et flexible d’énergie pour les systèmes autonomes sur la base de piles à combustibles pour la production d’électricité et de chaleur. Il s’agit de l’intégration de technologies existantes. Le marché visé est les régions éloignées hors réseau.